PARCOURS
Bibliographie exhaustive : bibliographie exhaustive
Portrait dans la revue Terra Corsa : terra corsa hiver 2007
Portrait dans la revue Kalliste : kalliste été 2011
Philippe Franchini est né à Saigon, de père corse (Mathieu Franchini, directeur de l’Hôtel Continental) et de mère vietnamienne (Le Thi Trong, de la province de Mytho).
Il passe son enfance et son adolescence en Indochine, qu’il quitte en 1946 pour suivre des études universitaires à Paris (Sorbonne, licence de lettres puis D.E.S. d’Histoire).
Années 50-60 : artiste peintre
Il expose en galerie (galerie Pierre Domec, Paris), dans plusieurs salons (Art Sacré, Jeune Peinture, Mai, Automne, Biennale de Paris), et à l’étranger (Hollande, Suisse). Il participe également à diverses activités artistiques, notamment la réalisation d’un film de court métrage (« Noir sur sang ») projeté au festival de court métrage d’Evian. Il se lie d’amitié avec le peintre François-Xavier Fagniez.
Il retourne à Saigon (Sud Viêt Nam) en 1965 pour y diriger l’Hôtel Continental.
1965 – 1975 : dirige l’Hôtel Continental à Saïgon
L’Hôtel Continental est alors le célèbre point d’ancrage de voyageurs, d’écrivains, d’aventuriers (Segalen, Malraux, Bodard, Jacques Laurent, James Jones, etc…) et de journalistes. C’est à cette époque que Philippe Franchini se lie d’amitié avec les réalisateurs Raoul Coutard, Ange Casta, les journalistes Marcel Giugliaris, Corrado Pizzinelli, Bernardo Valli, Egisto Corradi, Oriana Fallacci, Tiziano Terzani, James Burnett, Jean-Claude Pomonti, Christian Hoche, Jon Randal, Edward Behr…
Tout en dirigeant l’hôtel, il poursuit ses activités de peintre : il expose à Hongkong et aux Etats-Unis, s’initie à la calligraphie chinoise.
Il tourne plusieurs courts métrages (16mm), dont « Tam Quât », et « Hôtel Bambou », sélectionné au festival du Film d’Art 1968 de Tokyo (tous films à Pathé-Archives).
Il quitte Saïgon en avril 1975 pour s’installer à Paris.
écrivain et auteur à itinéraires multiples
Depuis 1975, il se consacre essentiellement à l’écriture (Histoire, essais, romans, cf rubriques correspondantes), tout en collaborant à des ouvrages de photographies et à des films. Il collabore également avec le journal Le Monde (années 80 – dessins, en lien avec Paul-Jean Franceschini) et le magazine L’Express (années 90 – critiques littéraires).
Philippe Franchini vit aujourd’hui à Paris et à Ajaccio avec son épouse Limen, avec qui il a eu trois enfants (Anne, Mathieu, Léna). Ses dernières parutions en date : une enquête policière du fameux Poulpe, intitulée Quatre Corses Majeurs (éd. Baleine – mai 2013), la réédition de son essai Métis (éd. Baleine – mai 2014) et la réédition aux éditions Equateurs de Continental Saïgon (2015 – cf rubrique Récits).
Commentaires»
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.
Quel parcours, quelle richesse ! Ce blog manquait. Merci de l’avoir créé.
Bonjour,
merci pour la création de ce blog que Philippe Franchini dont j’apprécie depuis longtemps le travail littéraire et historique
Très joli blog. Bravo !
J’espère trouver toutes les actualités de cet auteur trop discret sur cet espace.
Bonjour ,
Mon grand père Albert Franchini m a parlé de ses cousins , Noel, Ambroise le peintre à Tavera …et Mathieu , celui parti au vietnam.
Albert , a vécu jusqu’en 1960 en Algerie et était receveur principal des contributions à Alger ; Il a eu 3 enfants Huguette ,Monique et Gerard , mon père.
Elisabeth FRANCHINI
Cher Monsieur Franchini,
Je vous écris car j’ai lu votre livre Saigon 1925-1945, en effet j’effectue des recherches sur l’Indochine entre 1930 et 1950, ma grand-mère ayant vécu à Saigon, Dalat et Hué à cette période. Elle était domestique dans de riches familles françaises, vietnamienne et chinoises. Puis, elle est entrée au service de Bao Dai et de Nam Phuong à Hong Kong. Elle est restée la nourrice des enfants de Bao Dai jusqu’en 1960 à Cannes.
Je serai très heureuse de pouvoir vous poser des questions, et si d’aventure vous venez à Paris, de vous rencontrer.
Bien à vous, J. Pham Tran
Bonjour Monsieur Franchini,
Mon père, Henri-Laurent Viarengo, cherche à vous contacter dans le cadre du Festival du film de Lama (Haute-Corse) cette année. Le colloque se tiendra le 3 août 2015, autour du thème « Esprit d’aventure », et M. Viarengo souhaite vous proposer d’y participer.
ce blog est un survol si plaisant et instructif qu’aucun drone n’en pourrait procurer.
Toutefois, je n’ai pas trouvé la rubrique « Autres », qui complèterait la multiplicité sans cesse régénérée de l’auteur.
Tanti basgi, O cumpà!
Bonjour Philippe,
Je te retrouve via le Phénix…Et te salue avec grand plaisir en attendant de pouvoir lire Continental Saigon. Je lis que tu vis entre Paris et la Corse, ce qui ne m’étonne pas. Il se trouve que suis à l’île de Ré, avant de poser mon sac à Bali…
Très cordialement,
Claude
cher Monsieur, vous souvenez-vous de votre service militaire à la 8è division d’infanterie aux Invalides à Paris en 1955?….. je viens de vivre non loin de vous en Corse depuis 1992, regrettant de n’avoir pu vous rencontrer en raison d’une certaine réticence de mon époux,aujourd’hui disparu depuis quelques mois. Avant de quitter cette superbe île je veux vous révéler mon identité.. je suis l’ex épouse de gérard chavagnac, (vous nous aviez convié à un apéritif dans votre loft de Montparnasse je crois) . Pourquoi vous direz-vous ? tout simplement la richesse de votre parcours qui me rapproche de mon amour du Vietnam et le fait que vous partager avec ma fille la pratique de l’art de la calligraphie chinoise.
Je vais me plonger dans votre œuvre littéraire ,bien tardivement il est vrai . Si vous souhaitez me contacter d’ici à trois mois je serai encore à Mezzavia où je réside. Cordiales pensées.
Je présente sur viastella en Corse le 10 mai la recette de soupe de crabes au asperges . Mercî de votre audition ce jour , je serai très fière.
J’ai présenté aussi la recette des nems juste avant le tet à france 3 .
Merci pour votre message mais je n’ai pas pu visionner l’émission. Cordialement , PhF
Bonjour M. Franchini,
né à Saigon en 1939 au sein d’une famille qui fut en son temps bien connue sur place pour y avoir créé et dirigé le Magasin du même nom, rue Catinat, non loin du Continental, j’ai découvert récemment le site Saïgon-Vietnam, que vous devez connaitre également, et j’y ai résumé toute l’histoire de ce Magasin, qui a laissé place de nos jours à l’hotel Sheraton et à l’enseigne Gucci. Vous pourrez y constater que mon père Maurice, qui dirigeait le magasin en 1945, fut victime des tragiques événements de septembre 1945, la veille du massacre de la Cité Héraut. Comme d’autres auteurs, vous parlez dans vos livres de ce massacre, mais sauriez-vous situer l’emplacement de cette Cité sur un plan du Saigon d’alors ?
Je vous pose cette question car il me parait regrettable que cette tragédie ne soit pas davantage rappelée et commémorée.
Permettez-moi enfin de vous dire tout le bien que je pense de vos écrits sur l’Indochine et l’aventure de votre père, incontestable figure mythique du Saigon de l’entre-deux guerres.
Très cordialement,
Michel Courtinat
Bonjour Philippe, êtes-vous à Paris fin début Avril entre le 7 et le 13 Avril pour un déjeuner « vietnamien » ? …. Je sais que vous êtes en Paris et la Corse, et très occupé aussi. Dites-moi ….
J’espère que vous allez bien. CHUC MUNG NAM MOI ! Santé, Bonheur et Prospérité pour cette ANNEE DU COQ que j’ai eu la joie de fêter avec ma famille et mes amis à Saigon, pour mon plus grand plaisir !
Amitiés et à bientôt.
Thi
je suis en train de lire « CONTINENTAL SAIGON » quelle richesse dans le contenu historique,sociologique et humain.Eclairé bien sur avec le recul.Mon oncle Alfred Lacaze a fait partie des premiers pilote de ligne d’abord AIR ASIE puis AIR ORIENT et enfin AIR FRANCE il a été descendu en avion de ligne le 07/07/1940 en mission vers fort Bayart commandé par le général Cartroux jusqu’a la prise réeele de la gouvernance par l’amiral Decoux
Cher Monsieur Philippe FRANCHINI
Je suis en cours de Finalisation d’un livre sur Bien-Hoa et Saigon où j’ai vécu enfant de 1948 à 1950. (Mon Père fut l’officier Adjoint des Colonels Priou puis Briand au 22ème RIC).
A quelle adresse E-mail ou Postale puis-je vous envoyer la Matrice de mon Livre dans le quel j’ai consacré quelques pages à l’Hôtel Continental. Si cette lecture vous paraît digne d’intérêt, ce serait pour moi un honneur que vous acceptiez d’écrire une Préface. Le prestige de votre signature m’apporterait du baume au coeur et viendrait avantageusement combler le l’anonymat de ma signature. Sincèrement à vous de Michel FARCET à Bordeaux.